En 2014, le photographe et réalisateur français Raymond Depardon expose lors du festival de photographie Les Rencontres d’Arles une douzaine de photographies de monuments aux morts, glanées au fil de ses explorations du territoire français. Ces monuments aux morts, présents dans toutes les communes françaises, témoignent d’un héritage ainsi que d’une mémoire communs. À l’occasion du centenaire de la grande guerre, l’exposition Présence d’une génération perdue se propose d’investir des communes aux identités et histoires singulières. Dans la perspective d’accompagner cette exposition, un système graphique et typographique questionnant les notions de mémoire et d’oubli face à ces monuments que nous connaissons tous, mais que nous ne voyons plus, est mis en place. L’identité graphique de cette exposition itinérante s’adapte selon les particularités de la commune d’accueil de l’événement, et pour faire écho à la volonté même de Raymond Depardon, cherche à nous faire regarder à nouveau ces monuments, témoins d’une cicatrice profonde et pourtant si peu considérés.
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